Et puisqu’il faut aller au terme du délire,
Il me faut ajouter ce que je cherche à dire :
Je vous écris ce soir que je n’ai rien à dire,
Et je m’en vais rêver du plaisir d’y souscrire.
- 1988 : premier prix de l'ABBEF, Association Belge des Bibliothécaires d'Expression Française, pour le poème « Ciel d’artiste ».
- 1989 : deuxième prix du CERCLE DES ARTS (Paris), pour le poème « Le tiroir du temps ».
- 1992 : grand prix international de poésie avec médaille d'or (poésie classique) du CIPAF, Cercle International de la Pensée et des Arts Français, pour le poème « Saison ».
- 1992 : participation à la quatrième édition de l’exposition « ART MEETS MANAGEMENT », à Bruxelles.
- 1998 : deuxième prix de sonnet GEORGES DARMONT (Montigny-le-Tilleul) pour « Sonnet sono » ;
- 1998 : troisième prix de poésie libre ROGER DESAISE (Montigny-le-Tilleul) pour « Grammaire ».
- 2000 : premier prix de poésie libre ROGER DESAISE (Montigny-le-Tilleul) pour « Le chercheur ».
- 2003 : deuxième prix GARGANTUA de poésie gastronomique, Villefranche du Queyran, France.
- 2007 : deuxième prix Poésie libre du concours international de poésie du Cercle de Poésie et de Littérature de Kraainem pour « Le jardin quotidien ».
- 2009/2010 : deuxième prix « adultes » du Concours d’écriture « Spécial poésie » du Centre culturel Braives-Burdinne pour « Kafka ».
- 2013 : deuxième prix Poésie libre, ou libérée, du concours international de poésie du Cercle de Poésie et de Littérature de Kraainem pour « Aquarelle ».
- 2014: Premier prix de la nouvelle au Concours International de Littérature de Kraainem.
- 2019: Premier prix de le Francophonie au Prix National de Poésie des Poètes et Artistes du Bourbonnais, à Moulins.
- 2021: Premier prix de poésie néo-classique et Premier prix ex aequo de poésie libre au Prix National de Poésie des Poètes et artistes du Bourbonnais, à Moulins.
- 2023: Premier prix de de prose, de poésie libre, du recueil et de la Francophonie au Prix National de Poésie des Poètes et artistes du Bourbonnais, à Moulins.
- 1992 : édition d'un recueil de soixante poèmes « écrits sur un mode relatif », intitulé « D'envers et d'avers », présentant, alternativement en forme classique et en forme libre, les multiples contrastes que véhiculent nos souvenirs, nos sentiments, nos expériences, nos interrogations et nos aspirations.
Ce recueil fut présenté à la RTBF, le 31 octobre 1993, lors de l’émission de Jacques Bourlez « Il était une fois », au cours de laquelle plusieurs poèmes furent lus et commentés.
- 1996 : édition d'un recueil de cinquante poèmes, intitulé « Ciels et cieux », jeux de lumières au bord de l'ombre, balades insomniaques dans les ciels des cimaises ou dans des cieux à deux pas des dieux, du doute, de l'abîme et de Dieu.
- 2001 : édition du recueil de poèmes et d’aphorismes « Le chariot du jour ».
« Le chariot du jour » emprunte le chemin quotidien qui serpente et la grand-route qui défile.
Cette grand-route qui tisse sous sa fenêtre riveraine la toile de fond des aventures poétiques.
Aventures aux faux départs, aux passages en trombe et aux « Secondes chances ».
Aventures éparpillées dans un « Agenda » de joies, d’incertitudes, d’humour et d’humeurs, de nuits et de saisons.
Aventures enfouies au fond d’un « Trou dans la poche ».
Récital d’un « Sablier de pluie » qui verse et qui renverse la fluidité du Temps à travers les vers et les strophes d’un imaginaire trempé dans l’encrier de l’écriture quotidienne.
Un « Chariot du jour » qui cahote et cherche sa voie dans le « Jumelage » des accords et des désaccords de la sono qui hurle, des parlophones qui toussent, des écrans qui zappent et des portables porteurs du temps réel.
Un « Chariot du jour » qui sème aussi des « Grains de beauté » sur la partition des « Violons de Vivaldi » et des « Orgues de Longueville ».
Un « Chariot du jour » qui boucle son tour d’horloge dans les « Vingt-quatre heures de l’eau », pour ouvrir enfin les vannes et frapper « les trois coups de la Bonne Nouvelle ».
- 2004 : édition du recueil « Éclats de vers », cinquante et un poèmes glanés sur les autoroutes de l’insomnie.
« Éclats de vers » s’éclate dans la forme et le fond, marquant une rupture avec ses trois prédécesseurs.
Du sonnet indispensable à tout poète, tout comme la technique du dessin précède et accompagne tout le parcours du peintre abstrait digne de ce nom, le poème dérive consciemment vers l’expression libérée de la métrique classique et des rimes, pour retrouver à travers l’environnement de la sensibilité et du vocabulaire contemporains les ingrédients universels de la poésie : la vie, les mots, la musicalité et le rythme.
… éclats de vers, de verres et de verts, dans un feu d’artifice de saisons, de ripailles, de sourires, de souvenirs d’enfance, de routes, d’autoroutes, de détours et de courriels, de dieux et de Dieu, pour se retrouver finalement dans cet élémentaire besoin d’écrire pour le plaisir d’écrire :
Et puisqu’il faut aller au terme du délire,
Il me faut ajouter ce que je cherche à dire :
Je vous écris ce soir que je n’ai rien à dire,
Et je m’en vais rêver au plaisir d’y souscrire.
- 2008 : édition du recueil « … à emporter ».
Pourquoi « … à emporter » ?
Peut-être parce que le temps était venu de faire une sorte de bilan (esquissé dans le premier texte du recueil), que j’espère provisoire, d’une vie poétique qui a débuté à l’âge de seize ans, qui s’est tout d’abord dévoilée à travers les encouragements de plusieurs prix « remportés » dans des concours de poésie en Belgique et en France, puis dans l’édition, et également dans diverses traductions en grec, dans le cadre du jumelage Ernage /Gembloux-Skyros.
Et, le temps étant ce qu’il est, sans doute était-il prudent d’emporter ce qui était déjà à emporter, bien que la fin du livre s’ouvre sur un poème intitulé « Avant-propos », c’est-à-dire …
« … à emporter » regroupe, à la suite de sous-titres en forme d’aphorismes conducteurs, des poèmes souvent en forme libre, la moins « facile » me semble-t-il, car exempte de la tutelle protectrice des carcans de la rime et de la métrique, mais confrontée à la nécessité de créer un rythme et une musicalité propres.
Le recueil s’offre en outre quelques escapades du côté des fables, des poèmes destinés aux enfants (illustrés par ceux-ci) et aussi de quelques évocations exotiques (et pourquoi pas érotiques), suivies d’un retour à la terre de Gembloux, dans la célébration de son beffroi. Enfin, l’intrusion de deux nouvelles promène le lecteur dans une forme d’expression littéraire qui me séduit et m’offre peut-être des perspectives encore trop peu explorées, avant de tout emporter.
… moments bleus, moments roses, moments gris et parfois noirs, à l’image de tout ce que la vie nous propose et aussi nous impose, et que nous emportons tous dans nos bagages.
- 2011 : « Les parfums de l’encre », recueil collectif de textes poétiques de plusieurs poètes et écrivains gembloutois (Hervé Broquet (†), Anne-Marie Derèse, Francis Félix, Christiane Istasse, Yvette Lheureux (†) et Lucy Torrekens) ayant constitué, au début de l’année 2010, le « Cercle littéraire Les trois portes » (en corrélation avec les trois clés qui constituent l’emblème de Gembloux). Le Cercle a publié, édité et vendu ce recueil au profit du Télévie.
- 2013 : édition du recueil de nouvelles « Les lendemains d’hier ».
Les ombres s’allongent aux saisons des soupirs,
Cherchant leurs souvenirs, fuyant leurs avenirs.
J’ai poursuivi la mienne aux abords d’une route,
J’ai failli la surprendre au détour de mes doutes.
Un orage à l’affût brûla d’un éclair blanc
Ce que je croyais être en l’éclair d’un instant.
Il me reste à miser sur l’infini de nombres
Pour dénouer enfin le mystère des ombres.
- 2016 : édition du recueil de nouvelles « à toutes les sauces ».
C’est à toutes les sauces que la vie s’alimente et parfois se déguste.
C’est à toutes les sauces que se délient les langues, que se délayent les heures, que s’accompagnent les rêves, que se pimentent les amours, que se trempent les plumes, que s’accommodent les discours et que se cuisinent les publicités qui phagocytent nos programmes.
Et c’est dans toutes ces sauces que se rencontrent les ingrédients de ces nouvelles, bonnes nouvelles et dernières nouvelles.
- 2020: édition du recueil « Géométries variables », vingt-trois théorèmes en forme de nouvelles, de contes et autres variations hors normes.
Les géométries variables de la relativité de l'infiniment grand et de l'infiniment petit dont nous ne cessons de découvrir les dimensions nouvelles, sont aussi celles de la pensée, de la musique et de toutes les formes d'expression artistique, des états d'âme, du rêve, de l'amour, de la philosophie, des religions, de la culture, des modes, des valeurs, des voyages, de l'au-delà, de la société, de la vie et de la mort, de temps et de l'éternité du Temps.
Ces réflexions et imaginations ne sont que les théorèmes hypothétiques de ces géométries errant du coq-à-l'âne au pont aux ânes.
- 2022: édition du recueil « c'est-à-dire ... »
Recueil atypique de poèmes et de réflexions choisissant délibérément de franchir les balises de la pensée unique et du politiquement correct. Il interpelle le tout au numérique, le tout au profit, le tout à la publicité, le tout à la dépersonnalisation des réseaux sociaux, mais aussi le silence de Dieu face à ceux qui cherchent un sens ou du moins une espérance. Il s'offre également quelques respirations et quelques entractes dans les jardins de Candide, dans des poussières d'archets, dans les variations d'une aquarelle, dans une antibiographie de l'eau à la gloire du vin et, enfin, dans ce qui ne sert à rien
Un voyage où se confondent la réalité des rêves et les dérives de la réalité.