Et puisqu’il faut aller au terme du délire,
Il me faut ajouter ce que je cherche à dire :
Je vous écris ce soir que je n’ai rien à dire,
Et je m’en vais rêver du plaisir d’y souscrire.
“ Le chariot du jour ” emprunte le chemin quotidien qui serpente et la grand-route qui défile.
Cette grand-route qui tisse sous sa fenêtre riveraine la toile de fond des aventures poétiques.
Aventures aux faux départs, aux passages en trombe et aux “ Secondes chances ”.
Aventures éparpillées dans un “ Agenda ” de joies, d’incertitudes, d’humour et d’humeurs, de nuits et de saisons.
Aventures enfouies au fond d’un “ Trou dans la poche ”.
Récital d’un “ Sablier de pluie ” qui verse et qui renverse la fluidité du Temps à travers les vers et les strophes d’un imaginaire trempé dans l’encrier de l’écriture quotidienne.
Un “ Chariot du jour ” qui cahote et cherche sa voie dans le “ Jumelage ” des accords et des désaccords de la sono qui hurle, des parlophones qui toussent, des écrans qui zappent et des portables porteurs du temps réel.
Un “ Chariot du jour ” qui sème aussi des “ Grains de beauté ” sur la partition des “ Violons de Vivaldi ” et des “ Orgues de Longueville ”.
Un “ Chariot du jour ” qui boucle son tour d’horloge dans les “ Vingt-quatre heures de l’eau ”, pour ouvrir enfin les vannes et frapper “ les trois coups de la Bonne Nouvelle ”.